Premières expériences et engrenages : Chapitre 58 : La servante

Catégories : Homme soumis, Femdom Domination féminine Chasteté ceinture chasteté hom fem TV trans travesti sissy
il y a 1 an

Chapitre 58 : La servante

Nous descendîmes lentement, précautionneusement au salon où Ben et Nathan nous attendaient. Ils étaient juste équipés de leur cage, ajoutant à mon humiliation d’être la seule, pardon le seul, travesti. Ils ne sourirent même pas de moi, conscient qu’ils pourraient terminer ainsi, comme ils avaient dû l’être par le passé. Je vis même Nathan bander dans sa cage, remuant le grelot attaché et nous avertissant.

  • Tu lui fais de l’effet ma fille. Forcément à t’habiller et te maquiller comme une pute, dit Lady Christine en me pinçant une fesse.

  • Dandine-toi ! Fais-les bander encore plus ! Plus sexy ta dance ! m’encourageait Maitresse Diane, me montrant la télécommande faisant vibrer mes tétons en signe de punition.

Je me lançai alors dans une chorégraphie, j’espérant répondre aux attentes de mes maîtresses, pliant des genoux et remontant en tournoyant mes fesses, évitant de me déplacer pour ne pas tomber. Toutes les douleurs et les autres sensations se complétaient, s’alternaient, se succédaient à chacun de mes mouvements. J’aimai sentir cela. J’appréciai même entendre, à nouveau, le grelot de Nathan. Que j’étais excitante, excitant peu importe, était un sentiment puissant, plaisant, même si je m’avouai l’apprécier mieux, protégé dans mon appartement, au travers d’un écran et d’une webcam.

  • Ben. Montre-lui les produits d’entretien. Elle te remplacera pour ce matin. Rappelle-nous ce que tu aurais dû faire, demanda Maitresse Diane.

  • Ce sont, samedi matin, salon, salle à manger, Nettoyer la poussière, passer l’aspirateur, Savonner les fenêtres, au vu des serviteurs, Et les premiers du mois, les cuivres à récurer.

Ce quatrain aux rimes embrassées, récités en alexandrin avait un aspect irréel et suranné qui convenait à l’ancienneté des lieux, me déconnectant un peu plus du monde informatisé dans lequel j’avais été conçu.

  • Exactement. Une fois que tu auras montré comment faire à la nouvelle servante, tu préviendras les serviteurs qu’il est inutile de t’attendre derrière les fenêtres car tu seras remplacé aujourd’hui par une jeune soubrette novice d’à peine dix-huit ans.

Nul dans la pièce ne doutait que la tournure de la phrase fera accourir tous ces domestiques, même ceux qui ne venaient probablement plus, si le même spectacle devait s’offrir à eux tous les samedis. Ainsi c’était cela la vie journalière de soumis, corvéable aux tâches ménagères ? Combien pouvait-elle avoir de serviteurs ?

Hier soir, je n’avais vu que Ben, mais c’était un vendredi et la maison était trop grande pour qu’il puisse s’occuper de tout. Je pensais surtout à la propriété que je voyais de jour pour la première fois par ces mêmes fenêtres et qui paraissait fort bien entretenu.

Le carillon tinta, mais Ben ne se déplaça pas, tandis que Maitresse Diane se dirigea vers la porte.

  • Attends un peu Ben, nous allons présenter la nouvelle. Il faut lui trouver un prénom féminin, dit notre hôtesse alors que la porte s’ouvrait.

Il y avait un autre serviteur. Nous étions en journée. La maison devait en déborder.

Les présentations furent plus froides, moins courtoises et plus protocolaires dans le hall d’entrée que la veille. Une soubrette qui avait probablement ouvert la porte entra la première et annonça.

  • Tata Marguerite et son animal de compagnie.

La domestique, nommée Lisa, ne devait pas avoir plus de vingt ans. Elle était vêtue d’une tenue de soubrette, noire et blanche, qu’on retrouvait plus souvent dans les accessoires de BDSM que celles des femmes de ménage actuelles. Elle me regarda atterrée avant de voir que j’étais un homme. Le sourire affichée ressemblait à celui de Nathalie, joueuse, sadique et prometteur.

Se mordant les lèvres puis passant sa langue au milieu d’entre elles, elle obtint la réaction désirée, mon sexe s’expansa entre les pointes de la cage et au-delà. Un grognement, que je crus discret, sortit de ma bouche. Lady Christine activa un instant la décharge pour obtenir mon attention et me lança un regard noir et sévère me disant de me tenir tranquille.

Tata marguerite entra à son tour. A son titre, je m’attendais à rencontrer une autre personne dans la cinquantaine voire plus, âgée, ridée. Mais la créature qui pénétra dans la pièce était sublime, du double de mon âge uniquement mais surtout aux formes semblables à celle des magazines et des canons en vigueur. Une taille fine, grande, elle avait de longues jambes mise en exergue par une mini-jupe de cuir, des bas en résille et des bottes qui montaient jusqu’au-dessous des genoux. La poitrine, de taille inférieure à Ladyscar, mais conséquente néanmoins, était dévoilée par un haut de cuir, lacé par devant, qui permettait d’en discerner la fente autant que sa partie supérieure.

Son air, hautain et arrogant, semblait encore supérieur à celles des dominatrices présentes, comme si cela était humainement possible. Elle nous ignora, tous soumis et serviteurs que nous soyons pour aller embrasser les deux autres invitées, laissant sa laisse à l’entrée à Lisa.

  • Surveillez Médor ! lui ordonna-t-elle sans un regard.

Au bout de cette laisse, marchant à quatre pattes, les yeux baissés au sol, un homme aux tempes grisonnantes. Plus jeune que Ben et Nathan, en meilleur condition, sportif, plus grand que moi, il devait entretenir son physique par des exercices réguliers. Voilà à quoi je ne ressemblerais pas si je continuais à me laisser aller. A ne rien faire, je finirai comme un Ben, gros, bedonnant, graisseux. Voilà qui a dix-huit ans pouvait me faire réfléchir.

Les mains du nouveau soumis avaient été recouverts de ruban adhésif marron, les transformants comme ses pieds en formes indistinctes devant ressembler à des pattes d’animaux. La façon dont il se déplaçait en était modifiée et ajoutait à cette ressemblance. Comme moi, il portait un plug en forme de queue animale.

  • Alors, c’est cela ? demanda Tata Marguerite, me regardant d’un air détaché. Vous a-t-elle donné satisfaction hier ?

  • Oui, beaucoup, répondit Maîtresse Diane. Vous savez pourtant que je n’y croyais pas au vu de son âge. Je dois avouer que Ladyscar nous a trouvé une perle. Elle partait prendre des affaires pour nettoyer la pièce.

  • Ne la retardez pas pour moi ! dit-elle en agitant sa main d’un geste de noblesse. Comment s’appelle-t-elle ?

  • Nous lui cherchions un prénom.

  • Pourquoi pas Lassie ? proposa-t-elle, tout en ôtant ses gants.

Elles continuèrent de discuter, tandis que Ben m’entraina dans le couloir du rez-de-chaussée, puis plus loin dans une petite pièce, un débarras ou un grand nombre de produits était entreposé. Il m’y invita à y rentrer. Outre les armoires couvrant les trois murs, il ne faisait pas plus de soixante centimètres de large. Les étagères étaient encombrées et je n’avais aucune idée de ce que j’aurai besoin. Le ménage était une activité dont j’étais loin d’en maîtriser les fondements.

Alors que je me retournai vers Ben, lui demandant ce que je devrais prendre, je trouvais qu’il me fixait avec un drôle de regard. M’en voulait-il pour les coups de fouet de la veille ?

  • C’est vrai que tu es belle comme cela, me dit-il langoureusement.
Encore une évolution excitante... Mais aussi inquiétante... Mais où est donc Ladyscar?! :p
Prochain chapitre sur https://fessestivites.com/recit/198029
Publicité en cours de chargement